mardi, mars 29, 2005

Greta Beer, un compte en déshérence en Israël

C'était en avril 1996.
Greta Beer, américaine d'alors 75 ans expliqua devant le Sénat comment ses recherches pour retrouver la trace d'un compte bancaire jadis ouvert par son père n'avaient récolté que le mépris des banquiers suisses. Les banques suisses furent plongées dans l'embarras. Au final, le juge Kormann, arbitre de la négociation entre les plaignants juifs et les banques suisses, accorda à la vieille dame un chèque de consolation de 100'000 dollars. Aujourd'hui, son histoire rebondit. Pas en Suisse, mais dans une banque en Israël où le fameux compte oublié vient d'être retrouvé.
Cependant, la procédure de restitution bute sur la fixation du taux d'intérêt que les banques israéliennes verseront aux héritiers de ces comptes oubliés. La peur de créer un précédent plus tard favorable à des Palestiniens dont les comptes en Israël sont aussi tombés en déshérence retarde les discussions. Mais Greta Beer a-t-elle encore seulement le temps ?
Source : Le Temps du 29 mars 2005

Retour du bon temps des colonies

Lors de sa séance du 23 février 2005, l'Assemblée nationale française a voté une loi portant sur «la reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.»

Rien de particulier en apparence. A tel point qu'elle ne suscite de réaction qu'une fois sa publication dans le journal officiel. La raison ? Elle est simple. En effet, après une entrée en matière bateau («les programmes de recherche universitaire accordent à l'histoire de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, la place qu'elle mérite»), son article 4 bascule alors dans l'hagiographie coloniale :

«Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l'histoire et aux sacrifices des combattants et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit.»

Rôle positif ? comme le massacre de Sétif de 1945? On croît rêver !
Comme l'indique l'historien d''origine pied noir Claude Liauzu dans le journal Libération du 26 mars :

«en ne retenant que le "rôle positif" de la colonisation, [cette loi] impose un mensonge officiel sur les crimes, sur les massacres allant parfois jusqu'au génocide, sur l'esclavage, sur le racisme hérité de ce passé ; parce qu'elle légalise un communautarisme nationaliste suscitant en réaction le communautarisme de groupes ainsi interdits de tout passé.»

Dès lors, Claude Liauzu alerte ses pairs et ils rédigent le texte d'une pétition : «Il faut abroger cette loi, écrivent-ils, parce qu'elle impose une histoire officielle contraire à la neutralité scolaire et au respect de la liberté de pensée qui sont au coeur de la laïcité.»

L'écho est immédiat : la pétition est diffusée sur le site de la section de Toulon de la Ligue des droits de l'homme et un appel à signature est publié dans le journal Le Monde (24 mars 2005).

L'article complet de Libération : http://www.liberation.fr/page.php?Article=285319

mardi, mars 22, 2005

enquête TIC : Remise en cause de nos prétentions ?


Les résultats d'une nouvelle recherche sur les TIC a été publiée. Elle parvient aux constatations qu'il n'y a aucune corrélation positive entre l'utilisation d'ordinateur et de meilleurs résultats de la part des élèves. Comme rapporté dans la version en ligne du London Telegraph, le rapport a analysé des données de 100.000 étudiants en provenance de 31 pays et a constaté qu'une fois que d'autres variables avaient été expliquées, il n'y avait aucune différence dans le succès d'étudiant entre ceux qui ont un niveau d'accès élevé à la technologie et ceux qui on ont peu ou pas du tout. Pire encore, ceux qui disposent d'un accès à domicile à l'ordinateur ont de moins bons résultats.


Franchement, ceci fait sens. La variable la plus sûr relativement à la qualité de l'apprentissage reste la manière dont on enseigne aux élèves et celles dont ils apprennent. Un «bon» enseignement le reste indépendamment de l'accès ou non des étudiants aux ordinateurs. A l'inverse, les élèves seront d'autant plus distraits par les technologies que les conditions d'enseignement sont mauvaises.

"Les TIC ont encore tout à prouver pédagogiquement"


10èmes rencontres de l'Orme: les TIC ont encore tout à prouver pédagogiquement, selon Larry Cuban, professeur à Stanford

19-03-2005


«Malgré un développement considérable de l'accès aux technologies de l'information et de la communication dans les écoles des États-Unis, "les élèves et les enseignants n'utilisent pas ces technologies quotidiennement, au mieux chaque semaine, la plupart du temps une fois par mois et environ 40% des enseignants ne les utilisent pas du tout en classe. Cela signifie que rendre disponible un outil n'implique pas qu'il sera utilisé. Les TIC ne changent pas les pratiques pédagogiques des enseignants qui ne le veulent pas. En outre, ces technologies sont loin d'avoir prouvé leur efficacité pédagogique." C'est l'opinion exprimée pour L'AEF par Larry Cuban, professeur à l'université de Stanford et un des experts de référence dans le domaine de la technologie éducative. Interviewé lors des 10èmes rencontres de l'Orme (Observatoire des ressources multimédia en éducation), organisées à Marseille les 16 et 17 mars 2005, il souligne que durant les 20 dernières années, le taux d'équipement des établissements scolaires aux États-Unis est passé de 125 élèves par ordinateur en 1984 à 4 élèves par ordinateur en 2004 avec, dans de nombreux États, un ratio de un ordinateur par élève. "L'évolution se poursuit dans une logique d'équipement individuel, un but qui devrait être atteint dans les prochaines années". Pourtant "se pose toujours le problème de l'utilisation des ressources".»

jeudi, mars 03, 2005

En travaux


Actuellement,nouvelles d'histoire est en phase de transfert et réorganisation.

Cela ne devrait pas durer trop longtemps.

Merci de votre patience.