dimanche, décembre 31, 2006

Pour suivre les nouvelles de l'histoire

Désormais mes nouvelles de l'histoire poursuivent leur existence directement sur mon site consacré à la didactique de l'histoire et à mes cours à la HEP-VD.
Restent ici les archivent de mes messages jusqu'en 2005.

L'adresse : lyonelkaufmann.ch/histoire

vendredi, juillet 29, 2005

Une tête sculptée de l'empereur Constantin retrouvée dans les anciens égouts de Rome

ROME (AP) - Mais où avait-il la tête? Dans l'égout. Un portrait de marbre de l'empereur romain Constantin a été mis au jour la semaine dernière par des archéologues qui nettoyaient l'ancien système de canalisations du Forum, a annoncé jeudi Eugenio La Rocca, le directeur des monuments de Rome, en dévoilant la tête de la statue impériale.
"Nous ne savons pas avec certitude pourquoi on l'avait mise là", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse.
La tête de Constantin, qui mesure 60cm, a peut-être été utilisée pour déboucher un égout, a avancé Eugenio La Rocca. Pour peu respectueux qu'ait été cet usage, il aura au moins eu le mérite de préserver cette pièce de 60cm du pillage que subit le Forum après la chute de l'Empire romain au Ve siècle.

jeudi, juillet 21, 2005

Un sanctuaire gallo-romain au sommet du Chasseron

Les archéologues vaudois ont mis au jour les vestiges d'un sanctuaire gallo-romain à 1.607 mètres au sommet du Chasseron qui domine Sainte-Croix (VD). Ce "fanum", de près de dix mètres de côté, était dédié à plusieurs divinités, dont la principale semble avoir été le "Mercure souverain" de la religion gallo-romaine.

Le sommet du Chasseron était connu comme lieu de culte antique depuis le 18e siècle grâce à la découverte de nombreuses monnaies au pied de sa falaise occidentale, puis à celle de mobilier manifestement rituel lors de son pillage intensif durant la seconde moitié du 19e siècle. Fréquenté de la période celtique à la fin de l'époque romaine, le sanctuaire n'avait jamais fait l'objet de fouilles méthodiques avant 2004.

En 2005, la campagne de fouilles a été conduite par l'Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité de l'université de Lausanne. Plus de 60 étudiants ont ainsi mis au jour l'entier de ce "fanum", un temple gallo-romain à plan carré, ainsi qu'un abondant mobilier composé de monnaies, céramiques et fibules.
Des fragments d'objets attestent de la fréquentation du site depuis la Préhistoire.
Les découvertes seront présentées au public lors de journées portes ouvertes les 22 et 23 juillet.

Source : © AP - The Associated Press. Tous droits réservés.

La Suisse et l'esclavage

Depuis la parution des articles dans le journal Le Courrier et La Liberté (voir notre message du 15.01.2004, un livre est paru ce printemps aux éditions Antipodes & SHSR, dans la collection Histoire.ch. Il a été écrit par Thomas David [professeur-assistant à l'Institut d'histoire économique et sociale de l'Université de Lausanne et parrain de ma fille ;-) ], Bouda Etemad [professeur d'histoire contemporaine aux Universités de Genève et Lausanne et directeur de mon mémoire de 1991 déjà] & Janick Marina Schaufelbuehl [assistante-doctorante à l'Institut d'histoire économique et sociale de l'Université de Lausanne] et s'intitule La Suisse et l'esclavage des Noirs. Il s'articule autour de la participation de Suisses à la traite transatlantique et aussi des mouvements antiesclavagistes en Suisse.

La jaquette de dos présente l'ouvrage de la manière suivante :
En septembre 2001, à Durban, la troisième Conférence mondiale contre le racisme a reconnu que l'esclavage et la traite des esclaves constituaient un crime contre l'humanité. à cette occasion, la suisse soulignait par la voix de son représentant qu'elle n'avait « rien à voir avec l'esclavage, la traite négrière ou la colonisation ». cette déclaration résume parfaitement l'opinion qui a prévalu pendant plus de deux siècles : la Suisse n'a pas participé à l'esclavage des Noirs.
Cet ouvrage rejette cette thèse et révèle, Sur la base de matériaux originaux, que des marchands, des maisons de commerce et des financiers suisses ont participé à la traite des Noirs aux XVIIIe et XIXe siècles. il montre que des citoyens helvétiques ont exploité, aux Amériques, des esclaves sur leurs plantations et que des soldats confédérés ont pris part aux répressions sanglantes de révoltes d'esclaves.
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Certains Suisses se sont toutefois émus de ces pratiques et engagés dans des mouvements antiesclavagistes apparus au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Ce livre lève le voile sur tous ces aspects méconnus de l'histoire suisse.

Comptes-rendus de l'ouvrage :
• Pages de gauche (mai 2005) : La Suisse et l'esclavage, par Chantal Peyer
• Largeur.com (mars 2005 ) : La Suisse et l'esclavage: le livre qui dérange par Gérard Delaloye

lundi, juin 20, 2005

Le musée : un outil pédagogique

Démarche proposée par
Michel Allard, Suzanne Boucher, Le musée et l'école, Québec, Cahiers du Québec, Hurtubise, 1991, 136 p.

Comment entrer (et faire entrer) les élèves dans le musée d'histoire?

AVANT la visite, en classe
1.- Mise en situation, préparation matérielle (fiches d'observation)
2.- Exploration du sujet retenu
3.- Formulation de questions de recherches

PENDANT la visite, au musée
4.- Cueillette d'informations

APRES la visite en classe
5.- Analyse des données (décodage, classification, comparaison, ?)
6.- Synthèse (production de textes ou de panneaux, exposés, ?)
7.- Exposition des travaux (éventuellement)

Quelques principes de réussite :
- en cas de visite guidée, un propos limité, interactif, et le soin pris à ce que les élèves voient tous l'objet, puissent s'asseoir par terrre, etc.
- en cas de questionnaire, pas trop de questions, et un mélange de questions factuelles, conceptuelles ("quel est l'objet le plus semblable aujourd'hui à celui-ci?") et contextuelles ("pourquoi?").
- pratiquer une pédagogie de projet, impliquant une activité concrète (photographie, dessin, fiche d'observation, manipulation, si c'est possible?).
- conserver un aspect ludique aux activités, ne pas oublier la part du rêve et des objectifs affectifs.
- limiter les objectifs à atteindre par les élèves.
- éviter les activités qui pourraient se faire ailleurs qu'au musée (comme regarder un diaporama, écouter le maître faire un cours).
- réserver une attention spéciale à l'accueil et prévoir un moment de recréation en cas de visite longue.

jeudi, mai 19, 2005

Les aventures de Marie Isnard

Le site Les aventures de Marie Isnard est un projet ambitieux mené par des enseignants français durant la dernière année de collège (la 4eme en France).
C'est un projet tout à fait intéressant et interdisciplinaire mené entre histoire, français et arts plastiques.
En tant que telle la mise en situation des élèves et la problématisation, voire des temps équivalents à des situations-problèmes à résoudre pour les élèves (pas forcément en histoire d'ailleurs) sont notamment à observer en visitant attentivement le site. D'un point de vue didactique, c'est un site plein de richesse. Du point de vue du travail réalisé par les enseignants et les élèves aussi.


Présentation du site :

Partant d'un document historique, l'interrogatoire, sous la Terreur, d'une jeune couturière, Marie Isnard, les élèves ont étudié la période et rédigé des récits et des fausses minutes du procès. Ils ont également fabriqué des objets souvenirs de Marie Isnard. Un joli projet qui associe l'histoire, le français et les Arts plastiques. 
http://www.ac-nice.fr/picasso/matieres/histoire/marie_isnard/marie_isnard.html

mardi, mai 03, 2005

Enquête archéologique aux racines d'Israël (Le Monde)

Aujourd'hui dans le journal "Le Monde" :

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Dans un livre publié en France, l'Américain William Dever avance la théorie que les premiers habitants d'Israêl étaient des paysans cananéens fuyant l'influence des cités-Etats.

Référence : Aux origines d'Israël, de William G. Dever, Bayard, 288 p.
Sources : article du Monde

vendredi, avril 29, 2005

Il y a 60 ans, les femmes françaises votaient pour la première fois


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Le 29 avril 1945, les femmes votaient pour la première fois en France. Bien avant la Suisse, les Françaises étaient néanmoins parmi les dernières en Europe à disposer de ce droit, en vigueur en Finlande depuis 1906, en Grande-Bretagne depuis 1918 (pour les plus de 30 ans) ou en Turquie depuis les années 30.

Comme l'indique le journal Le Monde, soixante ans et une loi sur la parité plus tard, elles ne sont que 71 élues en 2002 sur 577 députés au total.

Bien du travail reste donc à faire en France ou en Suisse d'ailleurs.

lundi, avril 25, 2005

Greta Beer obtient un dédommagement

Zurich/New York (AP) Après des années de procédure, deux survivants de l'Holocauste, Greta Beer et son frère, ont obtenu un dédommagement de 49.375 francs provenant du montant versé par les banques suisses dans le cadre de l'accord global. C'est ce qui ressort d'un jugement du Tribunal arbitral, dont la «NZZ am Sonntag» fait mention dans son édition de dimanche.
Agée aujourd'hui de 82 ans, Greta Beer avait joué un rôle en vue lors de la controverse sur les avoirs juifs placé dans les banques suisses. Fille du chef d'entreprise roumain Siegfried Deligdisch, elle avait déclaré dans les années 90 que son père avait régulièrement effectué des dépôts d'argent en Suisse avant la Deuxième Guerre mondiale. La recherche de ces comptes n'avait cependant rien donné.
Les juges se sont basé sur une carte de client d'une banque zurichoise établie au nom de leur oncle Bernhard Deligdisch. Le numéro correspond à un compte fermé au plus tard en 1949, selon le «Claims Resolution Tribunal» (CRT).
Sources : AP - The Associated Press.

jeudi, avril 14, 2005

Une carte «révolutionnaire» du monde du XVIe vendue aux enchères

LONDRES - Une carte extrêmement rare, datant du XVIe siècle, a été exposée mercredi par Christie's qui la mettra aux enchères le 8 juin. L'Amérique y est nommée pour la première fois.



La mention de l'Amérique sur la carte de Martin Waldseemueller

Cette carte est jugée «vraiment révolutionnaire» par plusieurs aspects, notamment parce qu'elle utilise le mot Amérique pour la première fois. Mais aussi parce qu'elle présente les continents d'Amérique du Nord et du Sud comme distincts, selon Christie's.



La carte complète de Martin Waldseemueller

Elle a été dessinée en 1507 par le cartographe allemand Martin Waldseemueller. Il s'est inspiré du compte-rendu de ses propres voyages fait par le navigateur italien Amerigo Vespucci. Waldseemueller lui a attribué le mérite d'avoir découvert le continent américain, qui, depuis, porte son prénom.
Christophe Colomb, qui a découvert ce continent en 1492, croyait se trouver aux Indes. C'est Vespucci qui a affirmé quelques années plus tard qu'il s'agissait d'un nouveau continent.
Autre nouveauté, la carte décrit la terre comme un globe rompant avec la représentation plate du monde en vigueur depuis l'époque grecque. La carte était si révolutionnaire que la cartographie est revenue pendant une certaine période à des représentations de la terre plus traditionnelles, a expliqué Matthew Paton, un porte-parole de Christie's.
Christie's a évalué cette carte, qui appartient à un collectionneur européen, à plus de 800 000 livres (plus de 1,8 million de francs).
© ATS

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