Le rapport Bergier continue de déranger (24 Heures, 4.11.2004)
Selon le professeur, certains milieux font pression pour ne pas toucher à l’image de la Suisse.
Jean-François Bergier raconte le changement d’attitude du milieu politique à l’égard de sa commission.
LES FAITS
«Au départ nous étions des sauveurs. Puis nous sommes devenus des dérangeurs», explique Jean-François Bergier, qui a donné son nom au rapport concernant le rôle de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale. Le professeur d’histoire confirme un changement d’atmosphère durant les cinq ans qu’ont durés les travaux de la commission qu’il a présidée. Qu’en est-il aujourd’hui? «Des groupes pas très nombreux, mais bien organisés, exercent toujours des pressions pour empêcher la diffusion de nos recherches.» Jean-François Bergier prend pour preuve la publication problématique du livre de Pietro Boschetti, présenté aujourd’hui à Prangins.
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